Josephine Nabyalu
Chaque matin à 8 h, Josephine Nabyalu, 45 ans, se dirige vers le coin de la rue devant sa maison pour commencer sa journée de travail. L’ancienne enseignante gère sa petite « cantine », une cabane en bois où elle vend des légumes frais, des frites et du maïs bouilli. Au coucher du soleil, elle sort ses lampes solaires BrightLife et les place stratégiquement sur l’étal pour mettre en valeur ses produits frais. Elle vend ses produits à ses voisins, aux écoliers et aux passants jusque tard dans la soirée.
Les heures sont longues, mais Joséphine ne se plaint pas, car elle sait que son entreprise aide à subvenir aux besoins de sa famille.
Elle a ouvert sa cantine en 2010 à Wakiso, en Ouganda, après avoir quitté son emploi mal rémunéré de professeur d’école maternelle. Elle avait besoin d’augmenter ses revenus pour payer les études supérieures de ses trois enfants. C’est sa sœur Harriet qui l’a présentée à FINCA. Avec son premier prêt de 50 000 shillings (22 $ US), Josephine a pu acheter quelques légumes à vendre. Aujourd’hui, ses prêts s’élèvent à 1 000 000 shillings (280 $ US) et elle utilise ces fonds pour remplir son stand de tomates, de pommes de terre, d’aubergines, de maïs et d’autres produits. Josephine commence progressivement à mettre de l’argent de côté pour payer les droits universitaires de ses enfants.
Mais Joséphine a rapidement fait face à un problème : elle devait utiliser des lampes au kérosène pour éclairer sa cantine.
Mais ces lampes étaient dangereuses. Et parfois, l’odeur était si forte que les clients restaient à l’écart.
Il y avait souvent des fuites de kérosène, ce qui contaminait ses produits frais et lui faisait perdre de l’argent. Sa cantine en minces lattes de bois était aussi à risque d’être incendiée. La lumière que les lampes émettaient ne durait pas longtemps, et Joséphine fermait souvent sa cantine avant qu’il ne fasse trop sombre.
En 2014, Joséphine a reçu six lampes solaires BrightLife de FINCA. Elle en garde trois à sa cantine et une à la maison (en cas de panne d’électricité). Elle a donné les autres à des membres de sa famille. Chaque lampe fournit jusqu’à trente-six heures de lumière par jour et est 16 fois plus lumineuse qu’une lampe au kérosène.
« Il y a maintenant assez de lumière pour attirer les clients », dit-elle fièrement au sujet de ses lampes solaires.
Heureusement, Joséphine n’a plus à sacrifier sa sécurité. Avec ses lampes solaires BrightLife, elle garde sa cantine ouverte jusqu’à 22 h, ce qui augmente ses revenus. Elle estime qu’elle économise environ 500 shillings par jour depuis qu’elle n’utilise plus de kérosène.
Ses lampes lui permettent aussi de recharger son téléphone portable à sa cantine, où il n’y a pas de prise électrique. Lorsqu’il y a une panne de courant dans sa communauté, ses voisins lui demandent de charger leurs téléphones portables sur ses lampes solaires.
Josephine est fière de ce qu’elle a accompli pour sa famille au cours des sept dernières années. Et elle envisage d’aider sa famille encore plus. Elle et son mari économisent pour construire une maison à proximité, afin d’en tirer des revenus de location.
Tout l’argent que je gagne profite à l’ensemble de la famille.